<360>éloignée, j'attends auparavant votre avis là-dessus, sur quoi je règlerai mes mesures.

Federic.

Nach dem Concept.


1109. AU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES.

Podewils und Borcke berichten, Berlin 17. April: „Le lord Hyndford, aussi bien que le comte de Richecourt, nous ont fait connaître qu'ils avaient reçu des avis sûrs et dignes de créance, de Bonne, de Mayence et de Trêves, que le colonel de Bornstedt, muni de lettres de créance de Votre Majesté, y faisait des insinuations fort odieuses contre la reine de Hongrie .... Nous avons répondu aux deux ministres que, Votre Majesté ne nous ayant donné aucune connaissance de Tenvoi du colonel de Bornstedt, lequel d'ailleurs n'avait été jamais employé que dans des affaires militaires, il n'était pas vraisemblable qu'EIIe l'eût chargé d'autres commissions que de faire des enrôlements . . . que cependant il n'était pas impossible que, dans la conservation et dans les entretiens familiers sur les conjonctures du temps, le colonel de Bornstedt se fût expliqué sur la nécessité de songer sérieusement à rétablir la tranquillité dans l'Empire“ ....

Vous n'avez qu'à continuer à leur dire toujours la même chose, et jurez-leur que vous n'êtes point informé de toute cette affaire. Les principaux ministres de tous ces petits princes sont Autrichiens, ainsi il n'est rien de plus sûr que la confidence qu'ils auront faite à Cobenzl; après tout, on peut se rabattre là-dessus que tout bon patriote doit voter contre l'oppression, et que tout prince de l'Empire doit exhorter ses camarades à faire leur devoir et à garder la fidélité qu'ils doivent à l'Empereur.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


1110. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Borcke berichten, Berlin 17. April: Der kaiserliche Gesandte hat ein Rundschreiben des Kaisers an die Reichsstände (d. d. Frankfurt 10. April) übergeben, das den Antrag auf Aufstellung einer Reichsneutralitätsarmee enthält.

Potsdam, 19. April 1743.

Unser Votum soll dahin gehen, dass wir als gute und redliche teutsche Patrioten uns allezeit demjenigen conformiren würden, was die mehriste Stimmen der Reichsversammlung zu Ehre, Ruhe und Sicherheit des Reiches vor gut finden und beschliessen würden und was dem Kaiser und dem Reiche am convenabelsten wäre. Wenn die mehristen Stimmen vor die Armatur wären, so würden wir die ersten sein, so das ihrige dazu beitrügen; würden die Plurima ausfallen, stille zu sitzen, so würden wir wiederum die ersten sein, so sich solches gefallen lassen würden.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.