<388>détacher des Français, et qu'il veut attendre toujours quelques heureux événements; en quoi il sera toujours fortifié davantage par le maréchal comte de Törring, qui jusqu'ici, à ce qu'on prétend, est toujours porté inébranlablement pour la continuation des engagements avec la France.

Au reste, comme je suis sur le point de faire plusieurs voyages, et qu'il m'importe d'être informé aussi vitement que cela se peut par rapport à la négociation de paix entre l'Empereur et la cour de Vienne, vous m'adresserez le précis de votre réponse sur cette dépêche en droiture, aussi bien que celui de toutes les relations détaillées que vous faites sur cette importante matière à mon département des affaires étrangères, qui ne peut pas d'abord, pendant mon absence, m'envoyer les relations auxquelles vous vous référez ordinairement, et dont les réponses et les résolutions sont retardées par là.

Federic.

H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.

Nach dem Concept.


1151. AU MARÉCHAL COMTE DE SECKENDORFF.

Berlin, 16 juillet 1743.

Monsieur le Comte. Vous ne sauriez croire combien je vous suis obligé de la peine que vous avez eue de m'informer exactement de la révolution des affaires en Bavière1 et des circonstances remarquables qui l'ont occasionnée, ce que j'ai appris par la vôtre du 4 de ce mois. Tout ce que vous avez fait, dans une crise si équivoque, prouve la solidité de vos résolutions et l'expérience que vous avez des affaires de la guerre et du monde. Cependant, l'amitié que j'ai pour Sa Majesté Impériale, et qui est très cordiale, me portera toujours à prendre part à tout ce qui regarde sa situation et ses intérêts, et je ferai tous mes efforts pour lui en donner des preuves réelles, autant qu'il me sera possible. Au reste, je suis avec beaucoup de considération votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1152. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF ZU DOHNAIN WIEN.

Im Campement bei Hundsfeld, 22. Juli 1743.

Mein lieber Generallieutenannt Graf von Donna. Ich habe mit mehrerem ersehen, was Ihr in dem Postcriptum 3. Eurer Relation vom 17. d. wegen der bisher noch nicht berichtigten Renuntiationsacte der böhmischen Stände auf die Herzogthümer Schlesien melden wollen.



1 Der Waffenstillstand von Niederschönfeld, 27. Juni, vergl. Droysen V, 2, 81.