<424>schreiben, um seinen Rappell je eher je lieber zu erhalten.“ Der König hoffe, „er werde sich von selbst fassen und sich Sr. Königl. Majestät, wenn Sie nach Berlin kommen sollten, soviel nur immer möglich wäre enthalten.“ Der König wolle aus Rücksicht auf den wiener Hof diese höchst odieuse Sache auf eine gute Art abgethan sehen.

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


1198. AN DEN ETATSMINISTER VON BORCKE IN BERLIN.

Klinggräffen berichtet, Frankfurt 14, September, über die Bemühungen des Kaisers für die Bildung einer Association der Reichskreise. „L'Empereur ne se précipitera pas et suivra exactement les conseils de Votre Majesté, en qui il met tonte son espérance.“

L'Empereur fait à merveille. Si les Anglais parlent de cette association des cercles, on peut leur répondre que c'est, en conséquence de l'idée de milord Carteret, une armée de neutralité.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 27. Sept.) am Rande des Berichts.


1199. POINTS SUR LESQUELS LE MINISTÈRE PRUSSIEN DOIT TRAVAILLER.

Potsdam, 27 septembre 1743.

Il est d'une nécessité absolue que la paix générale ne se fasse point à l'exclusion de la Prusse, ou, pour le dire en un mot, il faut que la Prusse fasse la paix comme bon lui semble; premièrement, pour consolider par toutes les garanties des puissances de l'Europe l'acquisition de la Silésie; en second lieu, pour s'attacher les princes de l'Allemagne et l'Empereur; en troisième lieu, pour arracher cette palme aux mains du roi d'Angleterre, que la Prusse doit toujours regarder comme étant par principe ennemi de l'agrandissement et de la prospérité d'un voisinage aussi redoutable; ensuite, par tous les avantages que l'ouvrage de la paix peut procurer à la Prusse pour ses prétentions, pour cent petits arrangements, et principalement pour l'influence considérable que cette médiation nous donnera pour un empereur futur à élire ou à réprouver dans la suite du temps.

Il est encore une réflexion bien puissante, et qui, si je dois le dire, est la principale de toutes. Elle regarde l'envie démesurée que témoigne la cour de Vienne de dépouiller l'Empereur de la Bavière, ce qui sousentend la seconde intention, de l'obliger, par cette destitution de tout secours, à résigner la dignité dont les Électeurs l'ont revêtu: si la Prusse souffre cette abdication, il vaut autant se livrer, pieds et poings liés, entre les mains de ceux qui sont ses plus irréconciliables ennemis.