<434>disposer, et je tâcherai de mon mieux alors d'indiquer au Maréchal d'où il en pourrait tirer pour remplacer ceux qui ne sont pas en état de servir, et qui vaudront au moins bien ceux qu'il congédiera.

Du reste, je ne saurais exprimer combien j'ai été sensible sur ce que Votre Majesté Impériale veut bien continuer de mettre Sa confiance en moi, et Elle me fait justice, si Elle est assurée qu'on ne saurait jamais prendre plus de part à la situation de Ses affaires que je le fais. Je me flatte d'ailleurs qu'Elle sera satisfaite de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent pour Elle, espérant que le temps me fournira bientôt des occasions où je pourrai tout-à-fait La convaincre de l'attachement fidèle et des sentiments sincères avec lesquels je serai toute ma vie, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.


1211. AU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES.

Podewils und Borcke legen, Berlin 3. October, das von dem kaiserlichen Minister von Spon überreichte Project eines von den Reichsständen zu schliessenden Associationsvertrages vor: „Le contenu nous paraît assez bien couché, et ménagé d'une façon que personne ne saurait se plaindre avec justice que c'est une ligue offensive ou tendant à attaquer qui que ce soit, mais un simple traité défensif, pour maintenir la neutralité et la tranquillité de chaque État“

J'ai lu le projet, qui est très bien dressé, et auquel je n'ai rien à dire; mon sentiment est que l'Empereur négocie à présent avec les États de l'Empire, qu'il tire leur parole séparément d'un chacun, et que l'acte de l'Association ne se fasse qu'au mois de mai, après quoi les armées s'assembleront; car si cet acte se fait à présent avec éclat, les autres prendront des mesures contre, au lieu que, si cela se fait au même temps que l'on frappe le coup, en assemblant les armées, alors personne ne peut en prévenir les effets.

Si, pour encourager les princes bien intentionnés, il ne faut que mon nom, j'ordonne à Klinggræffen de l'employer, et au mois de mai je signerai sans difficulté comme menant toute cette association sous ma garantie.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 5. October) am Rande des Berichts.


1212. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE DOHNA A VIENNE.

Berlin, 5 octobre 1743.

Je ne conçois pas trop à quoi le comte d'Ulfeld a pointé, en vous insinuant, ainsi que je vois par le premier post-scriptum de votre dépêche du 25 septembre dernier, qu'il était surprenant que, dans le temps