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Je vous réitère encore mes remercîments sur ce que vous vous donnez la peine de m'écrire avec tant de précision sur les sujets où j'avais demandé votre avis; rien ne m'est plus agréable que lorsque je puis profiter de vos lumières et de votre expérience, vous priant d'être persuadé, Monsieur, qu'on ne saurait être attaché à la France plus que je le suis, et qu'on ne saurait être avec plus d'estime, de reconnaissance et de considération que je le suis, Monsieur mon Cousin, votre très fidèle ami et cousin

Frederic.

J'ai honte de la lettre que je vous écris, si j'avais eu du temps, elle n'aurait pas été si longue.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


656. AU COMTE DE MONTIJO, AMBASSADEUR D'ESPAGNE,A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Berlin, 5 janvier 1742.

Monsieur le Comte de Montijo. J'ai reçu la lettre que vous m'avez écrite du 12 du mois passé. Mais, comme je me suis déjà expliqué dans ma réponse du 2 du même mois d'une manière que je me flatte que Sa Majesté Catholique, après le rapport que vous lui en aurez fait, l'aura trouvé juste, raisonnable, et conforme à mon amitié et à mon attachement pour ses intérêts en tout ce qui est praticable, je n'y saurais rien ajouter. Ainsi vous voulez bien que je m'y réfère entièrement, en vous assurant de l'estime distinguée avec laquelle je suis Monsieur le Comte de Montijo, votre très affectionné ami

Federic.

Nach dem Concept.


657. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Ammon berichtet, Dresden 2. Januar, dass er dem Grafen Brühl im Namen des Königs fur die entschiedene Sprache gedankt, die der König von Polen als Reichsvicar gegen den Herzog von Weimar geführt, um denselben zur Beilegung seiner Streitigkeiten mit der Herzogin-Wittwe von Eisenach und mit Preussen zu veranlassen. „Je dis ensuite au comte de Bruhl que dans ce moment on venait de me dire à la cour que Votre Majesté avait fait entrer quelques régiments dans le pays du Duc, que cependant ce n'était pas qu'un oui-dire . . . .; que je craignais beaucoup que les mauvais procédés du Duc ne forçassent Votre Majesté à en venir à cette extré-

Berlin, 5. Januar 1742.

Er hat wie ein Étourdi gehandelt, dass er sich von einer Sache meliret, die nicht wahr ist und Ich nicht gedacht, auch wovon ihm kein Mensch gesprochen hätte. Ich wäre sehr schlecht davon zufrieden und hätte er sehr insensé gehandelt. Es soll ihm deshalb eine scharfe Reprimande gegeben und ihm befohlen werden, Sogleich bei Graf Brühl zu gehen, auch dass er eine Reprimande bekommen zu