871. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BRESLAU.

Camp de Brzezy, 30 mai 1742.

Mon cher ministre d'État Comte de Podewils. J'ai reçu hier votre relation du 27 de ce mois. Je suis très satisfait de tout ce que vous me mandez du procédé de milord Hyndford,183-1 qui a fait en cette occasion tout ce qu'un honnête homme et un ministre sage et digne aurait pu faire, et qui contre mon attente m'a prévenu d'une manière dont je suis charmé de toute façon.

Vous lui insinuerez cela d'une manière convenable, en l'assurant de mon estime parfaite et de l'obligation que je lui en ai, étant convaincu qu'on ne saurait agir plus honnêtement qu'il n'a fait. Il faudra voir maintenant ce que la cour de Vienne fera, et si elle sera capable de revenir de son orgueil et de son aveuglement, ou si elle veut absolument se perdre, n'était-ce que pour faire enrager tout le monde. Aussi en attendrai-je tranquillement les nouvelles. Je suis etc.

Federic.

Je ne vous écris rien puisqu'il n'est pas nécessaire de mettre des gueux de hussards de notre secret.

Belle-Isle va arriver pour que nous puissions prendre ensemble des mesures bien justes pour finir bien rondement cette grande affaire.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



183-1 Vergl. Droysen V, 1. 457.