935. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Potsdam, 26 juillet 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Le zèle et l'attachement que j'ai pour les intérêts de Votre Majesté Impériale me feront entrer en toutes les mesures qu'Elle jugera convenable pour Ses convenances. J'espère que le maréchal Seckendorff Lui pourra dire, à ce sujet, la façon dont je me suis prêté à tout ce qu'il a désiré.

Le grand article dans la situation présente de Votre Majesté est qu'Elle S'adresse au ministère anglais et principalement à milord Carteret, qui veut que toutes les affaires passent par son canal immédiat; si Elle jugeait à propos de lui écrire une lettre obligeante de Sa propre main, ce que j'appuyerais de tout mon crédit, de même que. mes ministres à. la Diète auront ordre de voter toujours de la façon que Votre Majesté Impériale pourra le désirer. Elle peut être sûre qu'en général je ferai ce qui dépendra de moi pour Son service, et que je ne me trouverai satisfait qu'en tant que je Lui pourrai être utile. Fuissent mes bonnes intentions avoir tout l'effet que je désire, paissent mes soins être si efficaces que je le désire de tout mon cœur, étant avec la considération <237>et l'estime la plus parfaite, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.