1050. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

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Podewils berichtet, Berlin 4. Februar : „Je n'ai pas manqué de parler de nouveau à milord Hyndford touchant les appréhensions de la cour palatine...... Hyndford me répondit qu'il ne doutait

Très bien.

Je crains toujours que les Anglais n'en fassent tant que nous ne soyons obligés à la fin, mal gré

point que le Roi son maître, ou bien la reine de Hongrie . . . auraient envoyé, à l'heure qu'il est, des lettres réquisitoriales à l'Electeur palatin, que ce prince, ayant accordé le passage aux Français, ne pourrait la refuser aux troupes qui étaient auxiliaires de la maison d'Autriche, tout comme celles de France l'étaient de la maison de Bavière; qu'il était persuadé qu'on ne ferait point de désordres.“

bon gré, d'en découdre avec eux, et vous pouvez faire des représentations fort sérieuses à Hyndford sur cet article, en y joignant que je suis fort choqué des procédés du roi d'Angleterre, qui ne me communique ni le traité qu'il a fait avec la Russie, ni les opérations qu'il veut faire le printemps prochain. Ajoutez que, s'il me trouve ensuite dans son chemin, il ne le doit pas trouver étrange.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.