1154. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Breslau, 26 juillet 1743.

J'ai bien reçu, avec votre lettre du 21 de ce mois, les dépêches du sieur de Klinggräffen au sujet de la négociation qui se traite actuellement entre l'Empereur et le roi d'Angleterre. Sur quoi je vous dirai qu'il faut donner au plus tôt des ordres et des instructions au comte de Finckenstein, pour qu'il se mêle absolument de cette négociation et qu'il travaille pour les intérêts de l'Empereur, autant que les conjonctures le veulent permettre, quoiqu'il ne faille point prétendre des cessions ultérieures de la cour de Vienne. Il m'importe trop d'avoir les mains dans cette négociation. C'est pourquoi il faut que le comte de Finckenstein s'en mêle, soit à tort ou à travers. Je prie Dieu etc.

Il semble, par ce que Carteret a dit à Finck, que le roi d'Angleterre voudrait bien faire les choses tout seul, sans le concours des autres; mais il faut s'obstrudre390-1 et négocier en dépit de tout le monde. Finck doit pourtant déclarer que je ne me mêle point de leurs brouilleries et que je ne puis faire la guerre pour les autres.

Fr.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



390-1 Sic.