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1411. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Graf Otto Podewils berichtet, Haag 24. April: Marquis Fénelon hat am 23. eine öffentliche Audienz bei den Generalstaaten gehabt. „Il y lut le discours cijoint,1 dont le contenu est assurément bien éloigné des propositions pacifiques et faibles dont on le croyait chargé . . . . Ensuite, l'Ambassadeur, sur la demande du Greffier, remit une copie de sa harangue. Ce ministre l'ayant prié de la signer, l'Ambassadeur demanda si c'était l'usage, et, l'autre ayant répondu qu'oui, il répliqua: Éh bien, Monsieur, comme c'est un monument de la dignité, de la probité et des bonnes intentions du Roi mon maître, je la signerai, s'il le faut, de mon sang.“

Charlottenburg, 29. April 1744.

Podewils soll fleissig Acht haben, was für Effect bei der Republik diese verte Declaration machen werde.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs Schumacher.


1412. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Andrié berichtet, London 14. April : Der Prinz von Wales hat das Gespräch auf die Verlobung der Prinzessin Ulrike mit dem Kronprinzen von Schweden gelenkt. „Je lui en confirmat la conclusion, mais que je n'avais pas reçu ordre de la notifier. Sur cela, le Prince me dit d'une façon extrêmement polie : Vous savez, Monsieur, avec combien de zèle je m'intéresse dans ce qui regarde le Roi votre maître et toute sa famille, que j'envisagerai toujours comme la mienne, et que je ferai toujours mon possible pour cultiver son amitié ; mais vous savez aussi que, la princesse Ulrique dont il s'agit, ayant été cidevant l'objet de mes vœux, je vous avertis d'avanca, entre vous et moi en ami, que je vous recevrai très mal, lorsque vous viendrez me faire cette notification. . . . Ce Prince me témoigne dans toutes les occasions publiques et particulières une attention personnelle pour Votre Majesté extrêment sincère et affectionnée.“ 2

Charlottembourg 30 avril 1744.

Sur ce que vous m'avez appris dernièrement, touchant l'entretien que vous avez eu avec le prince des Galles, je veux que vous fassiez votre possible de vous conserver l'amitié de ce Prince, et que vous la ménagiez soigneusement. Vous devez aussi lui faire un obligeant compliment sur tout ce qu'il vous a dit, suivant votre rapport, et lui insinuer que je suis persuadé que, s'il était roi, les affaires de nos maisons ne laisseraient pas. que d'être sur un tout autre pied qu'elles ne sont à présent.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



1 Gedruckt u. a. Mémoires du duc de Luynes VI, 228.

2 Vergl. Bd. II, 36.