<117>gagner, et les personnes confidentes dont on pourra se servir pour les mettre dans mes intérêts.

Ainsi vous ne manquerez pas de me faire une relation bien détaillée et chiffrée sur tous ces points et d'en envoyer les duplicata à mes ministres du département des affaires étrangères.

Federic.

H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.

Nach dem Concept.


1417. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 2. Mai 1744.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Da es scheint, dass die geistlichen Herren im Reich wirklich drauf denken und sich angelegen sein lassen, eine Conföderation zu machen, welche, wenn sie zum Stande käme, der Königin von Ungarn gewiss vortheilhaft sein wilrde, so soll das Ministerium darauf wohl invigiliren und solche Conföderation auf alle Art contrecarriren. Ich bin etc.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


1418. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A MOSCOU.

[2 Mai 1744.]1

Les ministres de l'impératrice de Russie et du roi de Pologne qui se trouvent à ma cour, viennent de remettre au comte de Podewils la copie ci-jointe du traité conclu entre leurs respectives cours. Je ne doute pas qu'il ne soit suivi de quelques articles séparés et secrets, que vous tâcherez d'avoir et de m'envoyer. Au reste, je vous laisse à juger combien il est dangereux que le Vice-Chancelier, comte de Bestushew, reste longtemps dans le poste où il se trouve, et dans lequel il est en état de faire signer à l'Impératrice des expéditions dont je suis persuadé qu'elle ne sait pas tout le contenu.

Federic.

Nach dem Concept.


1419. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A MOSCOU.

Berlin, 3 mai 1744.

J'ai bien reçu vos dépêches des 9 et 17 d'avril. Quant à vos avis au sujet de la France, je vois que vous n'êtes pas bien instruit de l'intérieur de ce royaume, qui assurément est encore assez puissant tant en



1 Mardefeld antwortet, 21. Mai: „J'ai reçu les ordres sans date, apparemment du 2 mai.“