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Sa Majesté croit que l'usage le plus noble 'et le: plus digne qu'elle puisse faire des forces que Dieu lui a confiées, est de les employer au soutien de sa patrie, à laquelle la reine de Hongrie veut donner des fers, à venger l'honneur et les droits de tous les électeurs, que cette Princesse leur veut ravir, à donner des secours puissants à l'Empereur pour le soutenir dans tous ses droits et sur ce trône dont la reine de Hongrie veut le faire descendre.

En un mot, le Roi ne demande rien, et il ne s'agit point de ses intérêts personnels; mais Sa Majesté n'a recours aux armes que pour rendre la liberté à l'Empire, la dignité à l'Empereur et le repos à l'Europe.

Nach dem Originaldruck.1


1538. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Wallenrodt berichtet, Warschau 5. August, über die ihm an diesem Tage ertheilte Empfangsaudienz. . . „J'ai remis la lettre de l'Empereur, en m'acquittant des ordres que mon instruction2 me dictait. Le Roi m'écouta fort tranquillement d'unbout à l'autre, et après avoir fini tout ce que j'avais à lui proposer, il me répondit de la manière le plus obligeante et convenable à la grandeur de Votre Majesté; mais quant à la lettre de l'Empereur, je lui trouvais d'abord un air frappé; cependant, il s'en expliqua fort court qu'en égard à Votre Majesté il ferait tout ce qui lui serait possible. Il se plaignait très modestement que les troupes de Votre Majesté au dernier passage par ses États, en retournant de la Silésie, y avaient commis quelques désordres ... H plaignait encore beaucoup le sort de l'Empereur et finissait l'audience en haussant les épaules.“

Wallenrodt hat darauf den Grafen Brühl zu bestimmteren Aeusserungen zu veranlassen gesucht „Il louait infiniment les motifs qui engagent Votre Majesté d'épouser les intérêts de l'Empire, même il ne se cacha pas de dire que la résolution de Votre Majesté fera un grand effet sur l'esprit des puissances belligérantes. Ce discours me donna occasion d'entrer

Berlin, 10. August 1744.

Recht gut! Er soll des Königs von Polen Majestät versichern, dass Ich alle Praecautiones genommen und Meinen Regimentern scharf befohlen hätte, bei ihrem Durchmarsch durch Sachsen sehr gute Ordre und Disciplin zu halten, auch, soviel sich nur nach den Umständen thun lassen will, das Land so wenig, als möglich sei, zu beschweren, wenn nur die Herrn Ministres zu Dresden durch ihr Trainiren nicht selbst Gelegenheit zu Unordnungen geben. So hätte Ich auch Meinen Officiers bei Cassation, denen andern aber bei Strafe des Stranges verboten, in Sachsen durchaus nicht zu jagen oder zu schiessen. Dabei er dem König insinuiren soll, wie Ich hoffe, dass des Königs von Polen Majestät endlich selbst sehen würden, dass, was geschehe, zu Dero Bestem und Interesse mit geschehe; dabei er denn wohl, doch mit sehr guter



1 Es liegt keine Handschrift des Königs vor, die dem Drucke ganz entspräche; vergl. über die Handschriften des Exposé Preussische Staatsschriften I, 432 ff.

2 Vergl. oben S. 221 Nr. 1514.