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Vous ne manquerez pas de m'informer le plus exactement et le plus promptement sur tous ces sujets. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


1546. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORTSUR-LE-MAIN.

Quartier Jessen en Saxe, 16 août 1744.

Monsieur mon Frère. Je suis charmé que Votre Majesté Impériale soit contente de la levée de boucliers que je viens de faire. C'est la patrie et la restitution des pays héréditaires de Votre Majesté qui sont les motifs dont la force m'a déterminé à agir avec vigueur contre la reine de Hongrie. Il ne manquera rien de mon côté, et Votre Majesté Impériale peut compter qu'avant que le 20 de septembre sera venu, Elle aura de mes nouvelles. Votre Majesté Impériale n'est point faite pour souffrir l'infortune dans laquelle Elle Se trouve. Mais comme le malheur fait les grands princes, il faut croire que Son période d'épreuve est passé, et que le ciel n'a couvert ce commencement de Son règne de nuages que pour en rendre la suite plus sereine et brillante. Je me trouverai, dans mon particulier, bien flatté d'y pouvoir contribuer, et je le ferai du meilleur cœur du monde, priant Votre Majesté Impériale de me croire, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et fidèle allié

Federic R.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


1547. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Wallenrodt berichtet, Warschau 8. August, über eine zweite, in Gegenwart Guarini's stattgehabte Conferenz mit Brühl, der ihm von neuem erklärt hat, auf das Ansuchen wegen des Durchmarsches durch Sachsen vor dem Eintreffen von Berichten aus Dresden noch keine Antwort geben zu können. „J'ai trouvé dans la conférence d'aujourd'hui au comte de Brühl beaucoup plus d'embarras que la dernière fois ; peut-être que la personne du père Guarini en était la cause . . . Tous les discours font clairement voir qu'on ne s'expliquera pas positivement sur le passage, mais qu'on traînera en longueur la réponse positive, pour donner le temps à la cour de Vienne de prendre ses mesures.“

„Quant au bruit mal inventé comme quoi Votre Majesté visait à la Pologne et

Hauptquartier Jessen, 16. August 1744.

Soll nur sagen, dass es feindselige Erfindungen, vielleicht des österreichischen Hofes wären, der nur suchte, die Polen mit dergleichen ohngegründeten Dingen zu alarmiren, da Ich doch nicht daran gedacht noch einige Ursach dazu hätte, vielmehr fest entschlossen wäre, mit der Republik eine genaue und beständige Freundschaft zu unterhalten. Den König von Polen soll er alle Contestation von Meiner wahren Freundschaft und dem Verlangen, so Ich hätte, geben, mit ihm ein genaues und confi-