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Il y a encore l'article des bailliages séquestrés de Montbéliard, que je vous recommande fort, et, comme il s'agit de gagner par là la cour de Wurtemberg et tout le cercle de Souabe, si la France restitue au duc de Wurtemberg ce qu'elle ne saurait plus retenir sans injustice, vous en parlerez au maréchal de Noailles et même au roi de France, pour qu'on finisse promptement cette affaire selon le plan de Chavigny, auquel la cour de Wurtemberg paraît acquiescer, et qu'on ne la renvoie pas aux lenteurs des procès, devant des tribunaux qui ne sont pas même des juges compétents pour en décider; aussi ferez-vous comprendre au Roi de quelle utilité il serait pour ses intérêts, pour ceux de l'Empereur et de tous ses alliés, de gagner le cercle de Souabe par cet acte de justice, sans lequel le duc de Wurtemberg ne donnera jamais lés mains à une accession au recez d'union, quoique l'armée du prince Charles soit rétrogradée. J'attends, le plus souvent qu'il sera possible, vos nouvelles sur le succès que toutes vos négociations auront eu. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Federic.

Poussez, poussez ces . . . .1 qu'ils fassent du moins quelque chose.

P. S.

Le brigadier et chef des ingénieurs, le sieur du Viviers, de même que le brigadiers des ingénieurs, le sieur de Bœtet, étant bien arrivés ici auprès de moi, j'en ai voulu vous avertir, et vous ne manquerez pas de dire mille remercîments de ma part à M. le maréchal de Belle-Isle de l'amitié et de l'attention qu'il a bien voulu me marquer par l'envoi de ces hommes habiles.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der erste Zusatz eigenhändig.


1576. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Camp devant Prague, 10 septembre 1744.

Après avoir accusé vos relations des 22, 26, 27, 29 et du 30 du mois août passé, de même que celle du 1er de ce mois, il faut que je vous dise que tant les marches que mon armée a faites vers ici, que les arrangements nécessaires pour le siége que je vais commencer, ne m'ont pas laissé le temps de vous répondre plus tôt que je le fais par la présente.

Quant aux patentes de l'Empereur dont les ministres impériaux vous ont remis les originaux, que vous m'avez envoyés, j'approuve fort cette idée et ne manquerai pas de faire imprimer et afficher ces patentes, d'abord que j'aurai pris Prague. J'aurai soin qu'on vous envoie, tous



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