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1590. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Camp de Kundratitz, 20 septembre 1744.

J'ai bien reçu vos deux relations du 8 et du 10 de ce mois. La pensée que le sieur de Chavigny a eue d'offrir la Moravie et Erfurt à la Saxe, me paraît fort incongrue, car ce serait vouloir gâter tout avec la Saxe que de vouloir lui faire une proposition dont personne ne voudra se charger de l'exécution; et quant à la ville d'Erfurt, je crois que Chavigny n'ait pas assez réfléchi aux cris que les princes ecclésiastiques de l'Empire en jetteraient, au grand préjudice des affaires de l'Empereur, à ces causes. Je suis du sentiment qu'il faut se tenir aux engagements qu'on a une fois pris, et ne pas changer de système du jour au lendemain.

Je goûte d'autant plus la proposition que le prince Guillaume vous a faite par rapport à Tévêque de Würzbourg. Aussi ferez-vous sans perte de temps à cet évêque les insinuations nécessaires pour déterminer ce prélat à entrer dans l'Union, soit que vous le fassiez instruire par écrit ou par quelque autre canal des égards que j'aurais pour la conservation de ses terres et de celles de sa famille en Moravie. Sur cela etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


1591. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Lager bei Bistritz, 23. September 1744.

. . . „Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz nochmalen zu schreiben, dass, weil durch Dero weitere Entfernung von Prag die Wege zwischen der Armee und Prag etwas unsicher sein dörften, die Correspondance wohl die ersten Tage deshalb cessiren würde, und dass Ew. Excellenz dahero nicht die geringste Inquiétude noch Ombrage haben möchten, wenn 8 oder 10 Tage passireten, da Dieselbe von hier aus keine Briefe erhielten .... Ich hoffe, dass Tabor noch heute und Budweis in wenig Tagen darauf occupiret sein soll. Des Königs Majestät werden eine Position nehmen, diese Entreprise mit Dero Armee zu decken und zugleich die österreichische Armee zu observiren, welche letztere dadurch obligiret werden dörfte, entweder nach den Oesterreichen zurückzugehen, oder sich von solchen österreichischen Landen coupiret zu sehen; nicht zu gedenken, dass wenn Seckendorff mit der kaiserlichen Armee bis nach Passau poussiret, entweder zwischen beiden Armeen eine Communication gemachet, oder Prinz Karl, wenn er zu spät nach dem Oesterreichischen zurückgehet, in die Mitte gebracht wird..... “