<297>que vous y aviez incluses, que vous ne manquerez pas de faire partir au plus tôt possible à leur destination.1 Je vous adresse de même une réponse2 à la lettre du prince Guillaume de Hesse que vous m'avez envoyée, et, en l'assurant de toute mon amitié, vous lui marquerez que je m'employerai volontiers pour faire échanger le colonel de Meysebug, d'abord que le temps et les circonstances le voudront permettre. Je suis d'accord de tout ce que vous me dites de la manière qu'on doit prévenir les menaces que les ennemis font d'établir leurs quartiers d'hiver dans les pays de Juliers et de Bergue; aussi n'oublierai-je rien pour éperonner la cour de France ; quoique, pensant sur ces menaces, je croie qu'elles sont plus aisées à être imaginées qu'à être exécutées, et que la Hollande même ne souffrira pas d'hostilités sur ses frontières. En attendant, vous continuerez d'écrire là-dessus au maréchal de Schmettau, priant Dieu etc.

Budweis, Tabor et Frauenberg sont rendus.3

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


1603. AU MARÉCHAL DE FRANCE DUC DE NOAILLES [A STRASBOURG].

Camp de Tein, 3 octobre 1744. Monsieur.

Je viens de recevoir la lettre que vous m'avez écrite en date du 21 du mois de septembre passé, et vous suis infiniment obligé de tout ce que vous m'y dites d'obligeant, de même que des pièces4 que vous avez bien voulu me communiquer; aussi vous prie-je d'être persuadé de mon parfait retour des sentiments de considération et d'estime.

J'ai ordonné à mon maréchal de Schmettau de vous entretenir sur ce que je pense sur le résultat de la conférence que vous et MM. les deux autres maréchaux ont tenue avec lui, et sur les réflexions que j'ai couchées moi-même sur ce sujet.

Je ne saurais laisser passer cette occasion sans vous prier de réfléchir sur la nécessité qu'il y a à faire marcher un corps considérable de vos troupes, d'abord que Fribourg sera prise, vers le Bas-Rhin et la Westphalie, pour soutenir les amis et alliés du Roi votre maître, pour rendre dociles les électeurs ecclésiastiques, et pour prévenir les ennemis dans le dessein qu'ils ont d'établir leurs quartiers d'hiver dans les pays



1 Nr. 1603. 1604.

2 Tein, 3. October. Enthält nur den Dank des Königs für des Prinzen Glückwunsch zur Einnahme von Prag, sowie die Mittheilung von der Einnahme von Tabor, Budweis und Frauenberg.

3 23., 30. September, 1. October.

4 Die Abschriften eines Briefes von Noailles an den Kaiser und eines „Avis qu'ont présenté au Roi Messieurs les maréchaux soussignés (Noailles, Maillebois, Belle-Isle, Schmettau), assemblés par ordre de Sa Majesté le 20 septembre 1744.“