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1340. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Potsdam, 17. Februar 1744.

Auf expressen Befehl Sr. Königl. Majestät habe hierdurch melden sollen, dass Höchstgedachte Se. Königl. Majestät das verwichenen Sonnabend von Ew. Excellenz eingesandte schriftliche Sentiment über den wormser Tractat1 wohl erhalten und mit aller Attention gelesen, solches aber gar nicht von Dero Convenienz gefunden hätten, dergestalt, wie Dero eigene Worte waren, dass wenn ein Particulär in seinen eigenen Affairen auf gleiche Art urtheilen wollte, er bald banquerout sein dürfte, und dass also Höhstdieselbe solchem Sentiment vor diesmal nicht folgen würden.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


1341.

ARTICLES QUI DONNENT LIEU AUX JUSTES APPRÉHENSIONS QUE LE ROI DOIT AVOIR DES DESSEINS PERNICIEUX DE LA REINE DE HONGRIE ET DU ROI D'ANGLETERRE.

1° Lorsque le traité de Breslau fut conclu, les Autrichiens, voyant que le roi de Prusse avait évacué la Bohême et que par conséquent il avait rompu avec ses alliés, lui extorquèrent Troppau et Jaegerndorf et lui firent céder encore une infinité d'endroits, situés au pied des montagnes de la Haute-Silesie.3 Cette cession en soi-même n'est qu'une filouterie qui marque de la mauvaise foi; mais le venin qu'elle cache est plus subtil, le but des Autrichiens étant de se ménager, par la possession des hautes montagnes de Silésie, de Troppau et

ARTICLES QUI DOIVENT RASSURER LE ROICONTRE LES DESSEINS DE LAREINE DE HONGRIE ET DU ROID'ANGLETERRE.

[février 1744.]2

1° On peut objecter à ce premier article que chacun aime à perdre le moins qu'il peut, et que c'est la raison qui a fait escamoter aux Autrichiens tout ce qu'ils ont pu de leurs cessions aux Prussiens. Mais cela ne tranquillise point au sujet des hautes montagnes et des défilés.



1 Vergl. oben S. 24. Wie von Podewils, hatte der König auch von Borcke ein Gutachten uber den Vertrag einfordern lassen. Vergl. Droysen V, 2, 208. 209.

2 Reflexionen des Königs. Das Original trägt von der Hand des Grafen Podewils den Präsentationsvermerk 3. Juli 1744. ist aber offenbar, obgleich erst an diesem Tage den Ministern mitgetheilt, schon im Februar in Veranlassung ihrer Gutachten über den wormser Vertrag (vergl. die vorige Nummer) geschrieben worden. Vergl. Histoire de mon temps, Œuvres de Frédéric le Grand III, 34.

3 Vergl. Bd. II, S. 223—237.