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Et comme je lui ai ordonné de me mander des nouvelles, s'il en trouve d'assez dignes de mon attention, mon intention est que vous lui prêtiez alors votre chiffre, étant persuadé qu'il le gardera assez soigneusement pour que personne que lui ne le voie.

Federic.

Il faut que vous le mettiez au fait des affaires de France, et je vous défends d'écrire le moindre mot de ce qui le regarde ni à Podewils-ni au département des affaires étrangères, mais que tout ce qui regardera sa commission passe directement à moi.1

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1345. AU CARDINAL DE TENCIN A PARIS.

Potsdam, 18 février 1744.

Monsieur mon Cousin. Je n'ai pas voulu laisser partir le comte de Rothenburg sans vous donner par lui des assurances de la parfaite estime que j'ai pour vous. J'espère; Monsieur, que vous voudrez le croire dans tout ce qu'il vous dira en mon nom, et vous prie de croire que je me ferai un plaisir de vous obliger dans toutes les occasions, étant à jamais etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1346. A LA PRINCESSE RÉGNANTE D'ANHALT-ZERBST [A MOSCOU].

Potsdam, 23 février 1744.

Madame ma Cousine. J'ai reçu avec une satisfaction sensible la bonne nouvelle que vous m'avez marquée par votre lettre du 8 de ce mois, touchant votre heureuse arrivée à Riga, dont je vous félicite de tout mon coeur.

Prenant autant de part, Madame, que je le fais à tout ce qui vous peut intéresser, je me réjouis fort des distinctions éclatantes qui vous



1 Eine Instruction für Rothenburg liegt nicht vor. In seinem Bericht, Paris 16. März, recapitulirt Rothenburg als die Hauptpunkte der Forderungen, die der König an Frankreich stellt: „1° Déclarer la guerre aux deux puissances maritimes et la leur faire par terre et par mer le plus vigoureusement possible. 2° Envoyer une armée de 40,000 hommes près des États d'Hanovre, pour y pouvoir entrer en cas de besoin. 3° Promettre le plus authentiquement qu'il sera possible de ne point poser les armes sans que le Roi soit paisible possesseur de tout ce qui lui aura été promis. 4° La même réciprocité pour la France, pour les avantages qu'elle aura stipulés pour elle avec le consentement du Roi. 5° La partie supérieure de la Bohême, du côté de la Saxe, en deçà de l'Elbe, pour Sa Majesté, et le peu qui reste à la reine de Hongrie dans la Haute-Silésie. 6° Procurer à l'Empereur le reste de la Bohême avec sa capitale.“