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1310. A LA PRINCESSE RÉGNANTE D'ANHALT-ZERBST A ZERBST.

Berlin, 10 janvier 1744.

Madame ma Cousine. La lettre que je viens de recevoir de votre part, en date du 4 de ce mois, m'a causé un contentement infini, tant pour les sentiments de confiance que vous mettez en moi que pour la façon dont vous pensez sur l'affaire connue. Comme cette affaire continue d'être dans un fort bon train, j'ose vous prier, Madame, de vouloir fixer le jour de votre départ au plus tôt possible, pour profiter d'autant mieux des circonstances présentes et de l'empressement que Sa Majesté Impériale de toutes les Russies témoigne de vous voir auprès de soi. Je vous prie d'être persuadée que je ne discontinuerai point de m'intéresser de mon mieux pour les intérêts de votre famille et que je saisirai avec plaisir toutes les occasions où je pourrais vous marquer les sentiments d'estime avec lesquels je suis, Madame ma Cousine, votre très bon cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst.


1311. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Chambrier berichtet, Paris 30. December 1743 : „Le comte de Montijo1 que j'ai tâché d'animer pour qu'il s'employât vivement . . . pour rompre les liaisons qui sont entre la cour de Vienne et celle de Bonne et pour presser ce ministère (das franzosische) à exécuter ce qu'il croit luimême être nécessaire pour contenir les électeurs de Mayence et de Trêves . . . m'a répondu . . . qu'il continuerait de faire son mieux pour empêcher le succès des desseins de la cour de Vienne, mais qu'il ne pouvait s'empêcher de m'observer que Votre Majesté, par son qualité d'électeur et du plus grand prince de l'Empire, à laquelle Elle ne pouvait Se refuser malgré Son traité de neutralité avec la reine de Hongrie, pouvait contribuer plus que personne à rétablir la paix en Allemagne, quand Votre Majesté le voudrait bien fortement.“

Berlin, 13. Januar 1744.

Er soll an Montijo sagen, dass Ich alles gethan und Mir dadurch viel Odium zugezogen hätte, das Associationswerk zu befördern, Frankreich aber hätte nicht gewollt und alle Insinuationes wie bekannt mit Mépris tractiret.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. Bd. II, 467. 484.