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zurückbezahlte Summe1 zu quittiren, und behaupten „que ce n'est pas dans leur pouvoir, sans se rendre responsables envers les propriétaires des actions qui restent encore à payer, étant obligés, en vertu de leur charge fide-commissaire, de faire une distribution égale, entre tous les intéressés, de tout l'argent qui leur rentre en payement de cette dette.“

 

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


1394. A LA PRINCESSE RÉGNANTE D'ANHALT-ZERBST A MOSCOU.

Charlottembourg, 14 avril 1744.

Madame ma Cousine. J'ai été extrêmement touché, lorsque la triste nouvelle de la dangereuse maladie dont la Princesse votre fille a été attaquée, m'est parvenue.

Prenant autant d'intérêt que je fais à tout ce qui vous regarde, mon affliction sur ce cas inopiné aurait été encore plus grande, si je n'étais pas consolé par l'espérance que la jeunesse de cette chère Princesse, avec les tendres soins que vous employerez pour elle, la pourront encore tirer d'affaire. Aussi fais-je des voeux au Ciel pour la conservation de la précieuse vie de cette digne fille de vous. Je ne saurais douter que le baron de Mardefeld vous aura déjà annoncé le mariage qu'on vient de concerter ici, de la Princesse ma sœur Ulrique avec votre frère, Monsieur le prince royal de Suède, dont je me félicite d'autant plus que par là nos intérêts seront encore plus resserrés. Je renouvelle avec plaisir les assurances de l'amitié et de l'estime avec laquelle je suis, Madame ma Cousine, votre très bon cousin

Federic.

J'ai tremblé, Madame, pour votre charmante fille; à présent, Dieu soit loué, je reprends courage, et mes vœux ne vous quittent jamais.

Nach dem Concept. Der Zusatz nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1395. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A MOSCOU.

Charlottembourg, 14 avril 1744.

La relation que vous m'avez faite en date du 23 du mois de mars passé, n'a pas laissé de m'affliger sensiblement, lorsque j'y ai vu ce que vous me mandez de la maladie dangereuse dont la jeune princesse de



1 Vergl. Bd. II, 371.