1338. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRAEFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Potsdam, 15 février 1744.

La dépêche que vous m'avez faite en date du 8 de ce mois, m'a été bien rendue. Comme le général Donop sera à présent parti pour Cassel, j'attends de vos nouvelles sur la réponse qu'il en rapportera. Quant au sieur Chavigny, mon intention est que vous deviez vous ménager son amitié et sa confiance au possible, et que vous deviez lui laisser entrevoir toujours quelque espérance, sans lui dire pourtant quelque chose de positif. Vous lui répondrez toujours, quand il reviendra à la charge, que le plan proposé par lui me paraissait encore trop vague, et qu'il faudrait que la France méditât à quelque dessein plus grand qu'à la seule restitution des États patrimoniaux de Sa Majesté Impériale, que la Reine serait toujours obligée de rendre, quand on viendra à faire la paix. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.