1553. AU PRINCE GUILLAUME DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Camp de Peterswalde, 24 août 1744.

Monsieur mon Cousin. La lettre que Votre Altesse vient de m'écrire en date du 20 de ce mois, m'a été bien rendue, et je ne saurais assez Lui témoigner la satisfaction que j'ai eue, lorsque j'y ai vu que les troupes du Roi Son frère sont prêtes et en état de marcher du jour au lendemain, pour joindre l'armée impériale, dès qu'elles pourront le faire avec sûreté. Connaissant trop le zèle que Votre Altesse a pour la bonne cause, je suis tout-à-fait persuadé qu'Elle n'oubliera rien de ce qu'il faudra pourque cette jonction se fasse à la première occasion qui s'y présentera, afin que les efforts qu'il nous faudra faire pour arriver au but désiré, se puissent faire partout à la fois. Quant à moi, je n'y manquerai en rien, et comme je suis entré hier en Bohême, je pousserai ma marche sans discontinuation jusqu'à Prague. Je remercie Votre Altesse des soins obligeants qu'Elle a bien voulu avoir pour me faire parvenir la lettre que le feld-maréchal Schmettau m'a écrite, de même que de la communication des nouvelles qu'Elle a eues sur l'armée du prince Charles, et je La prie d'être persuadée que je saisirai avec <256>plaisir toutes les occasions où je pourrai La convaincre des sentiments d'estime avec lesquels je suis à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bien bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.