1792. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Neisse, 14 avril 1745.

Comme vous êtes déjà assez instruit sur ce que je veux que vous fassiez de la lettre que j'ai écrite de ma main propre au roi de France,119-1 touchant les subsides que je me vois obligé de lui demander en cas que la négociation de paix en Angleterre dût échouer, je veux bien vous dire encore que, d'abord que ' vous verrez par les duplicata des dépêches d'Andrié, qui vous parviendront plus tôt qu'à moi, ou que la cour de Vienne refuse tout nettement un accommodement avec moi sur les conditions qu'on a préliminairement réglées en Angleterre, ou qu'elle cherche à traîner cette négociation, en demandant d'autres conditions inacceptables, ou qu'elle se déclare qu'elle veuille bien se prêter à une paix séparée avec moi, bien qu'à l'exclusion de la Bavière et de mes autres alliés de Francfort — que je ne saurais regarder alors cette négociation que comme rompue, et que vous devez envoyer alors incontinent et sans le moindre délai ma susdite lettre au sieur de Chambrier, avec les instructions nécessaires pour faire les instances les plus fortes et les plus pressantes à ce sujet. Et sur cela, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



119-1 Nr. 1767.