2283. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Potsdam, 19 juillet 1746.

J'ai reçu les dépêches que vous m'avez faites le 5 et le 8 de ce mois. Bien que je sois assez satisfait des sentiments que milord Harrington vous a fait paraître concernant l'acte de la garantie que l'Angleterre me doit pour la Silésie et le comté de Glatz, et pour tout ce qui est contenu dans les articles de notre convention d'Hanovre, il faudra pourtant que la chose ne traîne plus en longueur, mais qu'elle s'achève à présent sans plus de délai. C'est pourquoi vous devez prendre bien garde de ne pas vous laisser amuser par milord Harrington, comme j'ai presque lieu de soupçonner, mais de presser là-dessus de la manière la plus convenable, puisque c'est une affaire qui m'est à présent la plus importante, à laquelle vous devez diriger toute votre attention et m'en faire votre rapport là-dessus à chaque jour de poste sans discontinuation, jusqu'à ce que tout soit réglé. C'est ce que vous ne manquerez pas d'observer bien exactement.

Federic.

Nach dem Concept.