2367. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils antwortet, Berlin 10. October, auf das Cabinetsschreiben von demselben Tage: „Cette idée m'était déjà venue, et j'aurais pris la liberté de la communiquer à Votre Majesté, si je n'avais pas été combattu par la réflexion qu'une pareille communication, dont le comte de Woronzow sera même obligé de faire part à l'Impératrice et par ordre de celle-ci au comte de Bestushew, ferait peut-être plus de mal et de tort aux affaires et aux intentions de Votre Majesté que de bien, puisqu'on ne culbutera pas par là le crédit du comte de Bestushew, mais qu'on augmentera plutôt son animosité et sa rage contre Votre Majesté; outre que, si l'Impératrice elle-même n'a pas été informée de cette infâme manœuvre — ce qui pourrait pourtant bien être — Bestushew traitera le tout de calomnie et de prétextes inventés pour le perdre avec son frère, puisqu'on n'a rien pour l'en convaincre que la déposition d'un criminel, qui ne suffit pas seule en pareille occasion.“

Potsdam, 11. October 1746.

Dieses ist recht gut, es wird aber mit einem kleinen Correctif leicht zu redressiren sein, wenn nämlich der p. Warendorff instruiret wird, dass er dem Grafen Woronzow alles nicht ministérialement, sondern nur ganz en confidence und lediglich aus besonderm in ihn gesetzten Vertrauen wiese und nur lesen liesse, was man hier deshalb decouvriret hätte. Wie denn der p. Warendorff deshalb mit aller Vorsichtigkeit und wohl instruiret werden muss.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.

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