3423. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Berlin, 11 janvier 1749.

La dépêche que vous m'avez faite du 27 de décembre dernier, m'est bien parvenue. Il est constant que le prince de Galles n'est pas d'un caractère assez ferme pour pouvoir éviter le reproche de faiblesse, et pour qu'on puisse se reposer avec assurance sur lui. Les sentiments néanmoins qu'il a eus jusqu'ici pour ma maison, ont toujours paru être des meilleurs, de sorte que je crois que, s'il y avait un jour quelque changement en sa faveur là où vous êtes, quand bien nous n'y gagnerions rien de notre côté, nous y profiterions pourtant en ce qu'il n'y aurait plus autant d'animosité que par le passé entre les deux maisons. Andrié340-1 m'assure d'ailleurs que le prince de Galles n'est pas des plus portés pour la maison d'Autriche, et qu'il lui était même souvent arrivé d'être fort mal édifié de la conduite de cette maison d'Autriche.

Federic.

Nach dem Concept.

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340-1 Vergl. S. 88 Anm. 3.