3755. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

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Voss berichtet, Dresden 12. Juli: „Il est bien décidé que la façon d'agir de cette cour-ci restera toujours la même. Charmée de tirer des subsides de la France, elle voudrait s'en procurer la continuation, tandis qu'elle est attachée de cœur et d'âme aux cours impériales. Aussi ne laisse-t-elle échapper la moindre occasion pour leur montrer son attachement. L'ambassadeur de France me dit encore hier que sa cour était piquée au vif contre celle-ci, qu'on avait remarqué que les ministres saxons aux cours étrangères s'opposaient aux négociations de ceux de la France, et que par conséquent il n'y avait guère d'apparence que celle-ci se prêtât au renouvellement du traité de subsides. Aussi ne servirait-il, selon moi, qu'à faire garder certains ménagements pour le dé

Potsdam, 18 juillet 1749.

Je suis bien persuadé que vos idées, que vous venez de me marquer par votre dépêche du 12 de ce mois, sur le système d'à présent de la cour où vous êtes, sont bonnes et justes, et je suis avec vous du sentiment que ce système, par la raison que vous en avez alléguée, durera autant que le Roi sera en vie. Je suis, au reste, fort curieux d'être informé du résultat des déliberations des États de Saxe, et quels seront les expédients qu'ils auront choisis pour satisfaire aux

hors; car, pour la faire changer de système, c'est moralement impossible. Le bonheur est que, par impuissance, elle ne saurait faire grande chose, et comme le dérangement des finances doit augmenter de jour à autre, cette cour deviendra toujours moins redoutable. Voilà, Sire, comme je crois devoir penser sur le système de la Saxe, qui, selon toutes les apparences, ne changera pas tant que le roi de Pologne restera en vie; car après avoir vu comment le premier ministre, par la grande confiance [du Roi son maître], se sait tirer d'affaire dans les moments les plus critiques, je ne saurais croire qu'il saurait jamais être disgracié.“

demandes de leur cour. Mon attention à cet égard se fonde principalement pour voir s'il n'y aurait pas moyen de faire obtenir, à cette occasion, à ceux de mes sujets qui ont encore à prétendre de la caisse des Steuern, le remboursement des dettes qui leur en est dû encore.

Federic.

Nach dem Concept.