4525. au MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Faites-moi le plaisir de chercher dans les archives si l'on n'a pas trouvé quelques lettres du comte de Schwartzenberg85-1 ou quelque bout de correspondance avec la cour impériale qui dépose contre lui et qui confirme le soupçon que l'on a eu qu'il avait dessein de se revêtir de l'électorat.

J'ai parlé85-2 à milord Tyrconnell et lui ai fait voir la situation des affaires de l'Empire, et il trouve, comme moi, qu'on ne saurait mieux faire que de répondre au ministre palatin de la façon dont vous l'avez projeté85-3.

Nach der Ausfertigung praes. 26. September). Eigenhändig.



85-1 Minister des Churfürsten Georg Wilhelm von Brandenburg.

85-2 24. September.

85-3 Bossart hatte, wie Podewils und Finckenstein am 20. September berichten, dem Könige eine Denkschrift überreicht, aus der die Minister den Eindruck gewannen, dass Churpfalz im Begriff stehe, sich mit dem Könige von England wegen der Kaiserwahl zu vergleichen: „et que ce n'est que par manière d'acquit et pour sauver les apparences que l'Electeur s'avise de demander l'avis de Votre Majesté et de la France là-dessus.“ Podewils und Finckenstein schliessen sich in dem bezeichneten Berichte der Ansicht Tyrconnell's an: „Qu'on ne risquerait rien de tirer de cette ouverture tout le parti possible et de prendre l'Électeur palatin au mot, en faisant semblant de se fier à ses belles protestations et en lui répondant que, puisque ce Prince avait trouvé à propos de consulter aussi la France sur un sujet de si grande importance, Votre Majesté ne pouvait s'expliquer là-dessus qu'après en avoir communiqué avec la France, et qu'en attendant Elle Se flattait que l'Électeur ne précipiterait rien dans une affaire de cette conséquence et où il n'allait pas moins que de la sûreté de ses États et de la liberté de l'Empire.“ In diesem Sinne wird nunmehr Bossart unter dem 28. September durch das Cabinetsministerium beschieden.