5085. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Neisse, 8 septembre 1751.

Votre dépêche du 28 du mois dernier d'août vient de m'être rendue. Je souhaite que tout ce que vous m'y marquez de bonnes nouvelles puisse continuer. En attendant, il sera à désirer que M. Lemaire ne se fie pas tout-à-fait et sans bornes aux démonstrations amiables du comte de Moltke, afin de n'en être pas à la fin sa dupe; car il me paraît par bien des raisons que les deux cours impériales, également que celle de Londres, ne voudraient mieux que de pouvoir débaucher tout ce qui reste d'alliés à la France.

Federic.

Nach dem Concept.