5469. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 30 mai 1752.

Je vous sais beaucoup de gré de ce que vous continuez de m'informer aussi exactement que vous le faites par votre rapport du 20 de ce mois tant sur ce qui regarde les négociations de milord Hyndford que la signature du traité de Madrid, et je me tiens assuré que vos avis relativement à ces deux objets sont des plus fondés.

Quand, au reste, la cour de Vienne fait tant la roide et l'inflexible avec le lord Hyndford sur l'article de l'élection d'un roi des Romains, on ne saurait, indépendamment de l'ingratitude qu'elle témoigne par là envers le roi d'Angleterre, la blâmer tout-à-fait pour cela, puisqu'elle sait que le roi d'Angleterre s'est tellement aventuré dans cette affaire auprès de sa nation, le Parlement127-1 et toute l'Europe, qu'il ne saurait bonnement reculer, mais qu'il se verra plutôt obligé de faire lui-même les frais de cette affaire.

Federic.

Nach dem Concept.



127-1 Vergl. S. 41. 42.