5594. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A VARSOVIE.

Breslau, 8 septembre 1752.

Votre dépêche du 30 août dernier m'est bien entrée. C'est une vraie perte tant pour la France que pour moi que celle que nous v'enons de faire par la mort du sieur de Castera, dont je suis bien fâché.

Mais comme on n'y saurait remédier, et qu'il faut que les choses n'en aillent pas moins leur train, il faut à présent que vous redoubliez de soins et d'attention, que vous payiez seul de votre personne et que vous travailliez du mieux que vous pourrez pour l'avancement du bien de mes intérêts.

<210>

Il faudra pour cet effet que vous vous serviez des lumières que le sieur Benoît s'est acquises, afin de pénétrer plus avant dans les affaires de Pologne. Il sera besoin surtout que vous rassuriez le palatin de Belcz210-1 et que vous tâchiez de gagner toute sa confiance et celle de son parti, en l'aidant au possible par vos lumières.

Federic.

Nach dem Concept.



210-1 Vergl. S. 159.