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1. A M. DUHAN.

Potsdam, 20 juin 1727.



Mon cher Duhan,

Je vous promets que, quand j'aurai mon propre argent en main, je vous donnerai annuellement deux mille quatre cents écus par an, et je vous aimerai toujours encore un peu plus qu'à cette heure, s'il m'est possible.

Frideric, P. R.
(L. S.)

2. AU MÊME.

Ber ... (avril 1733).



Mon très-cher ami,

Si jamais j'ai été affligé, cela a bien été en apprenant votre malheureux sort. Je crois que vous me connaissez assez pour me rendre la justice de me croire innocent de votre malheur. Aussi le suis-je véritablement. Je me suis donné bien des mouvements, la plupart inutiles, pour vous tirer de votre triste situation, et à présent j'ai le plaisir de vous dire que le bon Dieu a béni mes soins,a et que, dans trois se-


a Voyez t. XVI, p. 31, 34, 35, 55, 56, 60 et 80.