<18> dans votre édition que ce n'est plus mon ouvrage. J'ai trouvé les chapitres XV et XVI tout différents de ce que je voulais qu'ils fussent; ce sera l'occupation de cet hiver que de refondre cet ouvrage. Je vous prie cependant, ne m'affichez trop, car ce n'est pas me faire plaisir ; et d'ailleurs vous savez que lorsque je vous ai envoyé le manuscrit, j'ai exigé un secret inviolable, von Voltaire 12. X. : c'est dans la vue de remédier à ces inconvénients que j'ai fait travailler nuit et jour à cette nouvelle édition, dont j'envoie les premières feuilles à V. M. ... j'ose m'assurer qu'avec ces petits correctifs ... personne ne pourra s'en plaindre ... ne doutez pas que votre secret étant entre les mains de tant de personnes, ne soit bientôt su de tout le monde ... votre cour en parle depuis plus de six mois; tout cela fait nécessaire l'édition que j'ai faite ... Si V. M. ne trouve pas assez encore que l'édition de van Duren soit étouffée par la nouvelle, si elle veut retirer le plus qu'on pourra d'exemplaires de celle de van Duren, elle n'a qu'à ordonner; j'en ferai retirer tout que je pourrai. von dems. 13. X. un petit accident d'ivrognes arrivé dans l'imprimerie a retardé pour un ou deux jours l'achèvement de l'ouvrage ... cependant ce fripon van Duren débite sa marchandise avec succès, von dems. 17. X. : voici enfin des exemplaires de la nouvelle édition de l'A ... il n'y a plus de moyen de vous cacher après l'ode de Gresset; voilà la mine éventée, il faut paraître hardiment sur la brèche. An Algarotti 24. X. : j'ai reçu deux éditions complètes de M.; Gresset m'adresse une ode, où il me démasque tout net. An Voltaire 26. X. (mit der Nachricht vom Tode des Kaisers) je vous suis mille fois obligé de l'impression de M. achetée (dass Sie den Druck des A. aufgekauft haben, die deutsche Übersetzung nach dem Original (?), achevée Oeuv. Posth. und danach XXII, 49); je ne saurais y travailler à présent, je suis surchargé d'affaires. An Algarotti 28. X. : je conviens de très bon coeur que mon M. contient les fautes, que vous m'indiquez; je suis même très persuadé qu'on pouvait y ajouter et y diminuer une infinité de choses qui rendraient le livre beaucoup meilleur qu'il n'est. Mais la mort de l'empereur fait de moi un très mauvais correcteur. C'est une époque fatale pour mon livre et peut-être glorieuse pour ma personne.
58. Lettre de félicitation du prince de Soubise au Maréchal Daun sur l'épée qu'il a reçue du pape.
Königliches Hausarchiv aus de Catts Nachlass. Abschrift von de Catt. vom König unterzeichnet. De Catt hat das Datum : Landshut, 13. Mai 1759 hinzugefügt. (Danach XV, 124). In Supplément des Oeuvres Posthumes de Frédéric III, 239 nach einer verlorenen Abschrift zuerst abgedruckt. (Aus dem Potsdamer Nachlass?)
An d'Argens Landshut, 13. Mai 59 : vous recevez ici deux pièces pour votre Mercure de Harbourg (das eine No. 10) ... l'autre est une Lettre du prince de Soubise à ce maréchal sur cette épée, qui m'a paru la rendre assez ridicule d'Argens an den König 17. V. 59 : je n'ai jamais lu d'aussi plaisant que Votre Bref du pape et Votre Lettre du prince de Soubise. Derselbe 18. V. 59 : je n'ai point fait encore paraître la Lettre de M. de Soubise.