XIII.
Le texte décrit la manière d'employer l'infanterie adoptée par Frédéric II à la bataille de Mollwitz (à chaque aile deux bataillons de grenadiers); c'était une disposition dont Gustave-Adolphe avait fait usage dans la bataille de Lützen. Il fait l'éloge de l'héroïsme calme avec lequel l'infanterie soutint „comme un roc“ , les attaques réitérées de la cavalerie de Neipperg, „et à force de valeur repoussa cette cavalerie, qui perdit beaucoup de monde“ .
XIV.
Déjà la France projetait de morceler l'Empire en quatre tronçons. La guerre qu'elle avait faite, avec la Bavière, en Bohème, contre Frédéric II, était restée sans résultat. „La reine de Hongrie était au bord d'un précipice.“ Le dessin de Menzel a trait à cette situation, ainsi qu'à l'héroïque attitude de la jeune reine. L'orage souffle dans les draperies qui surmontent son trône, et fait flotter les lourdes masses de velours. La jeune princesse, vêtue du manteau royal, se dresse majestueusement tenant d'une main ferme l'épée nue.
XV.
Le texte dit: „L'administration d'un prêtre a perdu le militaire. Sous Mazarin c'étaient des héros, sous Fleury c'étaient des courtisans sybarites.“
Cette caractéristique de l'administration du cardinal Fleury répond à l'image que Menzel nous présente de sa personne. Débile, l'air mélancolique, affaissé sur lui-même, il est assis dans un fauteuil près d'une superbe table de style rococo, et le bâton du commandement glisse de ses mains efféminées.