„<31>toutes les espérances dont l'empereur s'était flatté; il ne pouvait pas se déguiser que la Russie, ayant maintenant les bras libres, était maîtresse d'employer ses forces comme bon lui semblerait; que par conséquent elle pouvait faire marcher un si puissant corps de troupes au secours du roi, que la Prusse gagnerait par là une supériorité d'hommes contre laquelle il serait impossible aux troupes impériales de se soutenir en campagne avec dignité“ . La conclusion de la paix entre la Russie et la Turquie fut, en réalité, le point de départ de la réunion du congrès de Teschen.
La vignette montre le jeune et ambitieux souverain, déçu dans ses projets belliqueux, remettant au fourreau l'épée qu'il avait tirée pour se venger de la Prusse.
XLVIII.
Toutes les lettres de Frédéric II contenues dans sa „Correspondance avec l'empereur au sujet de la succession de Bavière“ mettent en relief la résistance calme et ferme opposée par le roi de Prusse, dans la conscience de sa force, à toutes les prétentions de l'Autriche. L'image des deux oiseaux héraldiques de la Prusse et de l'Autriche traduit l'attitude réciproque des deux puissances.
XLIX.
Frédéric II développe dans cet écrit le projet d'une confédération des princes allemands. „Le but de cette ligue, n'étant point offensif, doit être formé dans l'unique intention de soutenir les droits et les immunités des princes d'Allemagne, et cela sans distinction de religion.“
La vignette symbolise cette union par l'emblème des sceptres séculiers et ecclésiastiques réunis sous une même égide, sur le bord de laquelle se lisent ces mots: „Concors . Vigil . Fortis“ . Au centre du bouclier, sont indiquées, en relief, trois paires de jambes de cheval lançant des ruades.