LXVII.
Dans ce bon bourgeois allemand du milieu du dix-huitième siècle, qui, en pleine campagne, sur un sentier traversant une prairie, la tête découverte, les mains croisées sur sa canne, a l'air d'adresser au ciel une action de grâces, l'artiste a voulu représenter le peuple wurtembergeois et la reconnaissance qu'il est prêt<38>à porter à son prince: „J'apprendrai les applaudissements et les bénédictions que vos sujets vous donneront avec une joie sans égale“ , dit Frédéric II, à la fin de sa lettre au duc de Wurtemberg (1744). Ce sont ces mots qui ont fourni à l'artiste l'idée et le sujet de sa vignette.