CXXXVII.
Le poëme héroï-comique de „La Guerre des Confédérés“ , ironiquement dédié au pape Ganganelli (Clément XIV), chante avec une moquerie impitoyable et en mettant en jeu toutes les ressources de l'épopée et de l'allégorie, la lutte de la confédération polonaise contre l'usurpation russe qui avait octroyé comme roi, à la république de Pologne, Stanislas Poniatowski, la créature de Catherine II.
<34>Menzel a incarné l'idée principale de ce poëme en un groupe composé d'un grossier et lourd Moscovite, installé à son aise sur les coussins du trône de Pologne, et du petit et malingre Stanislas, qui se serre craintivement contre son athlétique protecteur; un Polonais cherche à leur arracher le manteau d'hermine, et menace, le sabre au poing, le Russe qui, de son côté, brandit le knout.