ODE AU PRINCE HÉRÉDITAIRE DE BRUNSWIC.a
Lorsque les nations, fougueuses, égarées,
Offrent dans les combats, de leur sang altérées,
Des objets abhorrés;
Qu'au milieu de l'effroi, des horreurs, des alarmes,
La pitié recueille et fait sécher les larmes
Des peuples éplorés;
Tandis que du destin la maligne influence
S'obstine à fatiguer par sa persévérance
Les Prussiens accablés;
Que par les longs assauts de vingt rois en furie
Les fondements du trône et ceux de ma patrie
Déjà sont ébranlés;
Tandis que, dans les camps de ces peuples perfides,
Des gouffres infernaux je vois les Euménides
Sortir de chez les morts,
a Voyez t. IV, p. 157 et 209; t. V, p. 6-8, et t. VI, p. 251, §. 18.