<IV> 1784, renferme : 1o, p. 102-106, quelques passages de l'Épître au marquis d'Argens, Erfurt, le 23 septembre 1757; 2o, p. 127, la 14e et la 16e strophe de l'Ode au prince Ferdinand de Brunswic sur la retraite des Français en 1758. l'Épître à ma sœur de Baireuth sur sa maladie se trouve dans les Œuvres du Philosophe de Sans-Souci. A Neuchâtel, 1760, in-12, t. IV, p. 195-200. Enfin, le Deutsches Museum, Leipzig, 1780, contient, t. I, p. 157-160, à trente-quatre vers près, toute l'Épître au comte Hoditz, du 26 mars 1771. C'est à ces pièces que se réduisent les publications dont nous venons de parler.
Nous ne pouvons finir cet Avertissement sans citer un passage assez curieux de M. Thiébault sur les Poésies posthumes. Il dit, dans ses Souvenirs de vingt ans de séjour à Berlin, 4e édition, t. I, p. 111 : « Le Roi me faisait lire, en sa présence, quelques poésies faites depuis plus longtemps, et réunies en deux gros volumes in-4, mais sur lesquelles il me témoignait être bien aise d'avoir mon avis. C'est ainsi que j'ai connu, dans le temps, sa pièce de vers sur la mort de l'empereur Othon; son poëme sur l'origine des Polonais, qu'il supposait être issus d'un orang-outang; l'épître de remercîments au prince de Soubise, composée à Rossbach, le soir même de la bataille de ce nom, etc. » Les vers sur la mort de l'empereur Othon se trouvent dans notre collection des Poésies posthumes; mais quant aux deux autres pièces, nous n'en avons jamais pu trouver ni original ni copie.
Berlin, le 31 mars 1849.
J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.