<100> des prédicateurs en Silésie, « d'autant que ce prince marque beaucoup de zèle pour les intérêts et pour l'accroissement de la religion protestante. On observe dans toutes les églises de Silésie d'y réciter la prière que ce prince a dressée lui-même. »

Pour ce qui regarde le gazetier de Cologne, je n'en parle point à V. M., qui, sans doute, est informée des impertinences insérées dans sa dernière gazette.

Le bruit est ici général que nous aurons la consolation de voir V. M. dans quinze jours à Berlin. Cette nouvelle m'a fort occupé, et me ferait beaucoup de plaisir, d'autant plus qu'on assure que l'armée d'observation n'aura plus lieu.

On parle ici d'une action qui s'est passée sous les yeux de V. M. Trois cents Prussiens se sont fait jour au travers de huit cents hussards impériaux. Ce qu'il y a de particulier, c'est qu'on débite ici que trois ou quatre cents étudiants de Prague qui se sont avisés de vouloir guerroyer ont été menés prisonniers à Cüstrin.

J'ai l'honneur d'être avec un respect profond, etc.

42. DU MÊME.

Berlin, 7 mars 1741.



Sire,

Le nombre des nouvelles est si grand, et elles varient tellement, qu'on a peine à se déterminer dans le choix.

Trois cents étudiants déguisés tentent l'entreprise d'enlever le chef de l'armée prussienne; un jésuite les commande, sous les auspices d'un saint à bonne réputation. Ils sont pris, envoyés à Cüstrin. Cette nouvelle, quelque ridicule qu'elle soit, est affirmée, et paraît