<155>Thieriot m'a écrit de Paris, et me parle de la mort du pauvre Rollin.
Ci-gît le très-bigot Rollin,
Qui quitta les plaisirs de l'être
Et ce qu'on a de plus certain
Pour l'espoir d'un très-grand peut-être.
J'ai l'honneur d'être, etc.
90. DU MÊME.
Breslau, 12 octobre 1741.
Sire,
Le long séjour que le ministre d'Angleterre fait à Neisse fait tourner la tête aux politiques; les uns disent qu'il y est malade, et les autres qu'il y négocie.
Il va paraître, à ce qu'on dit, une histoire critique de la ville de Breslau, composée par un jeune officier qui, dit-on, en est fort mécontent, surtout des dames, dont il se plaint. L'ouvrage est en français; on en a même vu des feuilles, qu'on tâche de supprimer. Je ferai tout ce qui dépendra de moi pour en avoir et en envoyer à V. M.
On baptisa avant-hier le fils du baron de Sweerts,a dont V. M. est le parrain; il se nomme Frédéric-Guillaume-Maximilien-Jean-Népomucène.
L'enfant de Sweerts est baptisé
Du nom de Frédéric et de Népomucène.
Le voilà bien favorisé,
Recevant de deux saints l'assistance certaine.
a Voyez t. X, p. 194, et t. XV, p. 219.