<285>Si je n'y préfère le sel
D'un mot plein de délicatesse,
Joyeux, piquant et naturel.
Voilà tout ce que vous aurez de moi, pour le coup.
181. AU MÊME.
Caro Jordano, salut. Je compte, cher ami, de te revoir au mois de novembre. Je désire ta guérison de tout mon cœur. Notre campagne est finie.
Je philosophe, je moralise et je pense beaucoup. Ne m'oublie pas, et sois sûr que je t'aime de tout mon cœur; mais porte-toi mieux, et conserve-toi pour ton ami.
182. AU MÊME.
(Août 1744.)
Mon enfant, donne cette incluse à la Montbail, et assure-la de mon amitié. Tu es bien cruel de ne me pas dire un mot de ta santé. Tu me parles de Prague deux pages de suite, et pas un mot de Jordan. Si tu retombes dans la même faute, je ne te la pardonne pas. Ne t'embarrasse pas de moi; mais n'oublie pas ton ami, qui t'aime bien. Adieu.