<292> en allemand, en français et en anglais. Il paraît une traduction française de cet ouvrage, faite à Paris, que l'on débite à Leipzig; celle de Bielfeld est fort bonne, et la traduction est exacte. J'ai l'honneur d'être, etc.
190. DU MÊME.
Berlin, 20 mars 1745.
Je suis encore dans le même état où j'étais lorsque j'eus l'honneur et l'avantage de faire ma cour à V. M. Les pas que je fais vers la guérison me paraissent fort lents, ce qui ne laisse pas que d'embarrasser quelquefois la Faculté, qui se voit assez souvent désorientée par des accidents qu'elle ne pouvait prévoir. Malgré tout cela, ils veulent et prétendent que j'entreprenne le voyage de Montpellier sur la fin d'avril ou au commencement de mai. Je laisse à la Providence le soin de déterminer à cet égard ce qui sera convenable. J'ai l'honneur d'être, etc.
191. A M. JORDAN.
Federicus Jordano, salut. J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir, et j'ai vu que votre santé n'est ni si bonne ni si sûre que je le désire. Tu feras, mon enfant, ce que tu trouveras à propos pour ta santé, et tu iras dans la contrée de la terre la plus propre pour la rétablir.