94. AU COMTE ALGAROTTI.
Potsdam, 30 juillet 1754.
J'ai reçu votre lettre par laquelle vous me marquez que votre mauvaise santé vous oblige de me demander votre congé. C'est pour la seconde fois que je vous l'accorde. J'aurais cru que votre air natal vous aurait mieux traité, et qu'il ne vous aurait pas fait perdre votre santé, qui me parut très-bonne lorsque vous partîtes d'ici. Je souhaite qu'il répare le mal qu'il vous a fait, et sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
Federic.