26. A MADAME DE CAMAS.
J'espère, ma bonne maman, qu'il n'y a pas de danger à craindre pour la Reine; les ébullitions de sang ne sortent que par des accès de fièvre violents, et tout ce que le médecin écrit est conforme à l'allure ordinaire de ces sortes de maladies, qui ne se peuvent guérir que par<180> une transpiration abondante. Il faut boire beaucoup de thé, se tenir chaudement; avec cela, le temps guérit sans médecine. Voilà, ma bonne maman, une bordée de médecine que je vous lâche. Je souhaite que ni vous ni personne de mes amis n'en ayez besoin, car il est toujours fâcheux de souffrir. Conservez-vous, ma bonne maman, pour la consolation de vos amis, à la tête desquels je me flatte d'être compté. Adieu; je vous embrasse.
Federic.