<466>contre ces lois, si je pouvais faire d'aussi bons vers que ceux que j'ai l'honneur d'envoyer à V. M., et que j'aimerais mieux avoir composés
Que ceux qu'a faits, fait, et fera
Monsieur le chevalier d'Ora.
J'ai l'honneur d'être, etc.
307. AU MARQUIS D'ARGENS.
1767.
Le divin marquis saura que j'ai reçu sa missive, que les vers qu'il m'envoie sont d'une lettre que Voltaire m'a écrite il y a douze ans;a et l'immobilité du susdit divin marquis me fait douter que son corps soit assez transportable pour être conduit à Berlin, et, pour rester dans son lit, tant vaut-il y être à Potsdam qu'ailleurs, etc. Vale.
308. AU MÊME.
(Berlin, 31 décembre 1767.)
Votre Divinité permettra que Mon Humanité lui offre un ouvrage lu dans l'Académie.b Je vous l'envoie, parce qu'il a été lu dans cette assemblée dont, quoique absent, vous faites le plus bel ornement. Un ouvrage de Scaliger, ou de Suidas, ou de Freinshemius vous serait peut-être plus agréable; je n'en ai point dans ma boutique, et
a Seize ans.
b L'Éloge du prince Henri de Prusse, que le Roi fit lire à l'Académie le 30 décembre 1767. Voyez t. VII, p. I-III, et p. 43-56.