25. DU MÊME.
Berlin, 27 mai 1750.
Sire,
J'ai exécuté ponctuellement les ordres de Votre Majesté, et j'ai remis à M. de Fredersdorf de quoi faire payer les ouvriers. Je la supplie donc, ma santé devenant tous les jours plus mauvaise, de me per<38>mettre d'aller prendre les bains et boire les eaux. M. Cothenius,38-a que j'ai vu il y a cinq ou six jours, pourra certifier à V. M. que j'ai un besoin indispensable du congé de trois mois que je la supplie de vouloir m'accorder. Je suis, etc.38-b
38-a Voyez t. XIII, p. 34.
38-b On lit, au bas de cette lettre, ces mots de la main d'un conseiller de Cabinet : « Réponse tant soit peu froide : qu'il dépendrait de lui d'aller prendre les bains et boire les eaux là où il le lui plairait, pour le temps qu'il s'était déterminé lui-même. »