<168>Ce corps les suivit du champ de bataille jusqu'à deux lieues d'Allemagne, et notre armée les suivit, le 18, jusqu'à une lieue. L'ennemi ne nous a point attendus, et continue sa fuite du côté de la Moravie.
J'ai oublié de dire que pendant l'action nos hussards ont attaqué la seconde ligne de l'infanterie de l'ennemi qui a été obligée de faire un carré, et qui par là, ayant été isolée de tout le reste de l'infanterie ennemie, a souffert considérablement.
Nous avons pris à l'ennemi dix-huit canons, un haubitz et quelques drapeaux.
Le général Pallant, le lieutenant-colonel Liewingstein, une vingtaine d'officiers, et entre mille et douze cents hommes sont prisonniers.
Dans le choc de notre cavalerie contre leur infanterie, nous avons perdu cinq étendards, à cause que les commandants, les porte-guidon et les bas officiers les plus proches ont été tués.
Nous avons perdu de nos troupes le général-major Werdeck, les colonels Maltzahn du régiment de Buddenbrock, Bismarck de Baireuth et Kortzfleisch de jeune Waldow, et le major Schöning de Gessler.
Le lieutenant-général de la cavalerie Waldow est blessé; le général-major comte de Rottembourg a le bras cassé; le général-major Wedell est mal blessé; le colonel Pritzen du régiment du prince Ferdinand, les lieutenants-colonels Wernsdorff de Holstein, Suckow de Rottembourg, Rintorf du régiment du prince Léopold, et Schwerin du prince Guillaume, les majors Knobloch de Holstein, Manteuffel et Zastrow de Schwerin, Hausen du prince Ferdinand, Bandemer de Léopold, le comte Lostange, et environ une trentainea d'officiers de cavalerie sont blessés.
Cette action, dont le glorieux succès doit être principalement attribué à notre brave cavalerie, n'a pas laissé que d'être sanglante pour elle. Nous y avons perdu entre sept à huit cents cavaliers et
a Dans la minute on lit « une centaine. »