<XIX>cembre 1758, une fort belle Épître sur la mort de son frère. Voyez t. XII de notre édition, p. 108-116.
La correspondance familière de Frédéric avec mylord Marischal est des plus intéressantes. Nous devons la plus grande partie de notre texte à la bienveillance d'un célèbre écrivain de notre ville, qui a eu la bonté de nous en communiquer les autographes le 14 novembre 1843. La lettre de Frédéric, du mois de mai 1754, no 1, est tirée des Œuvres posthumes de d'Alembert. A Paris, 1799, t. I, p. 20; et la lettre no 13, écrite après la bataille de Kolin, se trouve dans le Recueil de lettres de S. M. le roi de Prusse, pour servir à l'histoire de la guerre dernière. A Leipzig, 1772, première partie, p. 87-89. Les numéros 17, 18 et 47 ont été copiés sur les autographes, conservés aux archives royales du Cabinet. Quant à la lettre de mylord Marischal, no 45, nous la devons à l'inépuisable complaisance de M. Benoni Friedländer, qui en possède l'autographe. Enfin, nous avons trouvé le billet non daté de mylord Marischal, no 50, dans une collection d'autographes dont le possesseur a bien voulu nous en donner une copie exacte.
Cette correspondance se compose de cinquante lettres, dont quarante-quatre du Roi et six de son ami; l'une des lettres de Frédéric est adressée au roi d'Angleterre, et l'une de celles de mylord Marischal à son frère le feld-maréchal Keith.
Quatre lettres de mylord Marischal, datées de Paris, 20 mars, 26 avril, 12 et 16 juin 1754, que nous avons omises faute de copies françaises, se trouvent dans la traduction allemande des Œuvres posthumes de Frédéric II, Berlin, 1789, t. I, p. XXXVI-XXXVIII; la lettre du 26 avril a donné lieu à la lettre de Frédéric, du mois de mai 1754, la première de notre édition, à laquelle répondent les lettres de mylord Marischal, du 12 et du 16 juin.
Nous annexons à cette correspondance trois lettres de J.-J. Rousseau à Frédéric, et une de celui-ci au feld-maréchal Keith, frère cadet de mylord Marischal. Les lettres de Rousseau ont trait à l'asile que mylord Marischal, qui s'était fait son protecteur, lui avait donné, au nom du Roi, dans la principauté de Neufchâtel, en 1762; nous les avons tirées des Œuvres de J.-J. Rousseau. Édition ornée de figures, et collationnée sur les manuscrits originaux de l'auteur. Paris et Amster-