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Frédéric à M. de Hertzberg, (Sans-Souci), 10 novembre 1780

M. le comte de Hertzberg étant retourné à Berlin, le Roi lui envoya son ouvrage De la littérature allemande, etc., accompagné de la lettre suivante :

10 novembre 1780.

Voici le reste de mon ouvrage, qu'on a copié; j'y ai fait de petites corrections, et je l'abandonne à votre examen, ainsi qu'à la peine que vous voulez bien prendre de le faire traduire. Je souhaite que mes contemporains me fournissent de justes sujets de les louer; personne ne sera plus porté que moi de faire leur panégyrique. S'il y en avait beaucoup qui vous ressemblassent, j'aurais la matière toute prête; et je vous assure que je leur rendrais justice en ayant pour eux la même estime que j'ai pour votre personne.